Clara Morgane : de diva du X à business woman chic et décalée

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Spécialités et nombre de films

Bien que sa carrière pornographique ait été relativement courte, elle se distingue par certains traits : elle tournait majoritairement avec son compagnon Greg Centauro, elle se définissait davantage comme une exhibitionniste que comme une actrice X classique.

Le nombre exact de films varie selon les sources, mais on lui attribue « quelques dizaines de scènes », souvent sous pseudonyme et dans un cadre exclusif.
On peut donc estimer qu’elle a tourné environ 7 à 10 films hardcore à l’époque.

Films les plus connus

Parmi ses titres notables :

• • Projet X (2000)

  • La Collectionneuse (2001)

  • La Cambrioleuse (2002)

  • La Candidate (2002)

Anecdotes vécues

• • Elle a tourné presque exclusivement avec Greg Centauro, jusqu’à ce qu’elle accepte une seule fois une scène avec un autre acteur, Ian Scott, dans La Cambrioleuse, ce qui provoqua leur séparation.

  • Elle a déclaré que son passage dans le porno était « une sorte de crise d’adolescente à retardement », qu’elle vivait comme une émancipation.

  • Son calendrier sexy devient un hit régulier : vendu à plus de 100 000 exemplaires chaque année.

  • Elle passe du X à la grande-télévision : de pornstar à animatrice TV chez Canal+, ce qui était assez atypique à l’époque.

Synopsis de son film le plus connu : « La Cambrioleuse »

Dans un Paris nocturne baigné de néons et de désir, Clara Morgane incarne Marianne, une jeune femme à la fois élégante et insaisissable. Le film s’ouvre sur son entrée clandestine dans un loft cossu du 16ᵉ arrondissement, caméra à l’épaule, elle glisse entre les ombres et les services discrets d’une soirée privée très select. Sa mission ? Voler un mystérieux coffret contenant des photographies compromettantes. Mais très vite, la “cambrioleuse” oublie son but matériel : elle se laisse enivrer par l’atmosphère sensuelle du lieu.
Dans une succession de plans stylisés, Marianne se retrouve confrontée à plusieurs protagonistes : un couple glamour, un collectionneur charismatique, et une invitée provocante qui propose un jeu de regards et de tentations. Chaque scène est prétexte à une montée d’érotisme maîtrisé : effleurements, caresses, exploration de la nudité chic, tout est dans le sous-texte.

Clara alias Marianne glisse alors du rôle d’intruse à celui de séductrice ; elle partage un moment intense avec l’invitée, puis se retrouve seule dans une pièce de cristal, face à un miroir où elle s’observe et s’apprivoise.
Le climax survient lorsqu’elle découvre que le coffret contient non seulement des clichés, mais un enregistrement vidéo d’un gala intime où les invités se livrent à des fantasmes caméras cachées. Plutôt que de livrer ce secret, Marianne choisit de danser nue devant les convives réunis, transformant l’incursion en performance d’exhibition. Le film se termine sur un plan de Clara sortant du loft à l’aube, silhouette fine, sourire confident, et mystérieuse invitation à la liberté sexuelle assumée.
Cette œuvre, à la fois film d’intrigue et fantasme visuel, permet à Clara Morgane de devenir l’image d’une femme qui choisit son corps et son désir : un rôle hybride entre voleur, muse et héroïne de son propre plaisir.

La Spécialité de Clara Morgane

La spécialité de Clara Morgane réside moins dans une catégorie technique du film X que dans l’allure, l’image et l’attitude qu’elle dégage. Dès ses débuts, elle a su mettre en avant une esthétique glamour, sensuelle mais “clé de salon” – un équilibre entre érotisme assumé et dimension “starlette”. Contrairement à beaucoup de ses contemporaines, elle s’est présentée comme « l’ange de l’érotisme français », plus intéressée par le corpus visuel, le regard de la caméra, le jeu avec l’image que par des actes extrêmes ou une filmographie longue. Elle est donc devenue un visage, un personnage, et une marque plus qu’une simple actrice.

Son corps est sculpté, photographié, rôdé à l’exhibition mais toujours dans une tonalité « chic » : calendriers, shootings professionnels, poses suggestives, tout cela a contribué à bâtir une image de femme désirable, puissante de son corps et sereine dans sa sexualité. Elle combine la sensualité et le contrôle — on sent que c’est elle qui choisit ce qu’elle montre, quand et comment. Cette capacité a ensuite transvasé dans son travail post X : lingerie, spectacle, musique. Elle a créé un univers complet autour de sa personne.

Dans ses films, même les scènes explicites sont tournées avec un soin esthétique : lumière chaude, mise en scène raffinée, accent sur le décor et l’ambiance. Cela lui permettait d’échapper à une classification “hard brute” pour se situer dans un registre un peu “érotico-glamour”. Cette spécialité d’image lui a permis de franchir le passage vers la télévision mainstream et les médias grand public, ce qui est rare pour une ex-star du X.

Au fond, la spécialité de Clara Morgane peut se résumer ainsi : faire du porn avec l’allure d’un magazine de luxe. Elle proposait une sexualité visuelle, assumée, joyeuse, libre, mais toujours cadrée, contrôlée, élégante. Cela a marqué les esprits et lui a donné une longévité que beaucoup de stars X ne connaissent pas.

Pour toute femme (ou homme) souhaitant s’inspirer de cette spécialité, le message est : prenez le contrôle de votre désir, investissez votre image, choisissez votre cadre, assumez votre corps, mais restez fidèle à vous-même. Clara Morgane a ainsi fait du “sexy” une signature personnelle, et non seulement une catégorie de film. Son univers reste cohérent : modèle/actrice → lingerie → spectacle → musique. Chaque étape nourrit son image et renforce sa spécialité d’icône érotique.

Partenaires hommes et femmes de Clara Morgane dans ses meilleurs films

Dans sa courte carrière X, Clara Morgane a travaillé avec plusieurs partenaires masculins — et occasionnellement féminins — mais toujours dans un cadre très contrôlé, souvent avec son compagnon de l’époque Greg Centauro. Cette collaboration exclusive lui a permis de bâtir une certaine “marque” : la starlette X qui tourne exclusivement avec son compagnon, ce qui ajoute une dimension de “vrai couple” dans le fantasme. Toutefois, elle a aussi fait des exceptions.

Parmi ses partenaires masculins les plus notables on trouve Greg Centauro, avec lequel elle tourne la plupart de ses scènes. Leur alchimie est souvent mentionnée comme un point fort : ils se connaissent, ils se respectent, ce qui permet des prises plus naturelles et moins “forcées”. Cette dynamique couple permet au spectateur de ressentir une intimité différente, plus authentique. Ce choix stratégique montre que Clara privilégiait le confort, la complicité et l’esthétique plutôt que le simple “casting X”.

Elle a également tourné avec l’acteur Ian Scott dans des films comme La Cambrioleuse ou La Candidate, ce qui représentait une rupture dans son pattern habituel. Cette scène unique avec un autre homme que Greg est perçue comme un moment marquant (et, selon certaines sources, comme un élément déclencheur de leur séparation). Cette variation occasionnelle montre que Clara était aussi prête à sortir de sa zone d’habitude, mais toujours en gardant le contrôle du récit visuel.
Du côté des partenaires féminins, bien que ses films soient majoritairement hétérosexuels, on trouve quelques scènes d’exhibition où d’autres femmes jouent un rôle dans l’ambiance, l’effeuillage, l’érotisme visuel. Le fait d’inscrire parfois une partenaire femme, même secondaire, renforce la dimension “spectacle glamour” de ses films plutôt que “hard brute”. Elle apporte une fluidité du désir et une ouverture qui sied à sa spécialité “glamour + érotique”.

Dans tous les cas, Clara Morgane n’a jamais cherché la multiplication des partenaires comme critère de performance. Au contraire, elle a privilégé la cohérence visuelle, une complicité avec ses partenaires et la création d’une atmosphère. Son choix de partenaires est donc un élément de sa signature : peu nombreux, mais très choisis, avec une esthétique forte, un décor travaillé, une mise en scène soignée. Cela lui a permis de laisser un souvenir durable dans le monde du X, non pas en quantité mais en qualité d’image.

Ainsi, ses meilleurs films sont marqués par une symbiose entre elle et ses partenaires, une mise en valeur de sa présence, un équilibre entre désir, esthétique, et complicité. Le spectateur ne regarde pas seulement une scène, mais un spectacle, une image, une marque. Et les partenaires masculins ou féminins deviennent autant de co-acteurs de cette marque que de simples figurants.